Postulats

Soit A la narration, le contenu des scènes et la mise en scène retenue d’un spectacle.

Soit B la technique pure propre à l’improvisateur : spontanéité, répartie et capacité à créer dans le moment.

Je postule que ce qui définit le professionnel, c’est qu’il met B au service de A. Que ce soit l’improvisation en tant que représentation (spectacle d’impro classique), en tant qu’outil utilisé pour développer du contenu (approche Second City) ou en tant qu’outil de travail du comédien et du metteur en scène en préparation d’une pièce (méthode… Stanislavski ?). On se focalise sur le produit. C’est logique : on en tant que professionnel, on cherche à vendre.

Je postule que ce qui définit l’amateur, c’est qu’il met A au service de B. On insiste sur la performance, et on met en valeur l’improvisateur. L’histoire ne sert qu’à trouver des moments pour briller et on fait en sorte de montrer le squelette derrière la représentation. On se focalise sur le processus.

Je ne souhaite pas devenir professionnel. Mais je ne veux pas être un amateur non plus. J’aime être entre les deux.

Je suis un semi-pro.

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