Le ComedySportz est un format compétitif où deux équipes d’improvisateurs s’affrontent. Le format est rapide, et tout dans la présentation a pour but et soutient l’amusement du public, du début, où les joueurs viennent dans la salle vous proposer un “seat upgrade”, à la fin du spectacle qui se finit par une désignation du vainqueur au ralenti. Voici la présentation de l’arbitre, qui participe aussi grandement au show.
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Jill Bernard m’a epliqué qu’il s’agissait à l’origine de TheatreSports, et que le mouvement a commencé aux États-Unis à Milwaukee. Chaque année une grande réunion de toutes les équipes avait lieu au Canada, mais au bout d’un certain temps, le format avait tellement changé que les équipes américaines n’étaient plus invitées. Et ont ainsi fondé le ComedySportz.
Les équipes présentent quasi-exclusivement des jeux d’improvisation, en se défiant mutuellement, sur la base d’une suggestion du public.
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Le vote est effectué en fonction du jeu par les points gagnés sur le jeu lui-même, s’il s’agit d’un jeu à élimination par exemple, ou valent 5 points avec l’équipe gagnante désignée à l’applaudimètre ou par des juges choisis dans le public.
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J’ai aimé ce spectacle car c’est affiché ouvertement que tout est fait pour faire rire, jusqu’au point, assumé, où ça en devient “silly”. Les jeux sont rapides et parfois tellement stupides qu’ils en deviennent hilarants, comme le jeu aliteration où une lettre est attribuée à chaque joueur et tous leurs mots doivent commencer par la lettre en question. “Who are you?” devient “Koo Kare Kyou?” par exemple pour le K.
Ce que je regrette, c’est que le jeu prend une telle place que ça n’a plus rien à voir avec des scènes improvisées, comme pour le jeu où il s’agit de faire deviner des phrases improbables (You are blowing bubbles to fight global warming) en le mimant à son partenaire.
“But hey! It’s just for fun!” Au final, on passe un bon moment.
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