…entre :
- l’improvisation physique et l’improvisation verbale ;
- les improvisateurs qui s’habillent bien (en particulier ceux qui utilisent des costumes) et ceux qui s’habillent mal ;
- l’improvisation narrative et l’improvisation de divertissement ;
- les improvisateurs qui prennent soin de leur public et ceux qui l’utilisent pour s’en moquer ;
- l’improvisation qui prend des risques (et qui échoue) et l’improvisation “efficace”.
La plupart des improvisateurs n’en sont pas conscients, mais leur groupe et l’improvisation qu’ils pratiquent s’inscriront toujours dans l’un ou l’autre des deux camps. Ce n’est pas une guerre entre amateurs et professionnels, il y a des représentants des deux camps chez les premiers comme chez les seconds. Et cette guerre existe au niveau mondial : j’ai vu des représentants des deux camps partout où je suis allé faire de l’improvisation théâtrale… Certains diront que cette guerre est complètement futile, que l’improvisation est universelle et que tous les courants peuvent s’apporter mutuellement (ce qui n’est pas complètement faux, mais si difficile à mettre en œuvre…). Certains diront que nous ne devrions pas nous opposer, l’improvisation étant déjà si marginale sur la scène artistique et médiatique.
Mais cette guerre existe bel et bien, et il y a un camp qui domine complètement l’autre. La prise de conscience de cette réalité n’est que la première étape.
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