Je monte sur scène, je pose une chaise, je m’assois. Silence. Les lumières baissent.
“Maman, c’est toi ?”
Je me tourne clairement vers Tim, qui est à deux mètres de moi mais qui n’est pas visible du public. Pas de réponse.
Merci pour ce “non”. Maintenant, je suis obligé d’improviser.
“Ah oui, c’est vrai, Maman est morte… Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de continuer à te parler Maman.”
S’ensuit une des plus jolies scènes qu’il m’ait été donné de jouer. Sans ce “non”, cette scène n’aurait jamais existé. Merci pour ce “non”…
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