Improviser !

Ecrire, jouer et mettre en scène des histoires, spontanément…

Catch-impro

April 5th, 2010 · 12 Comments

Cette critique résume bien mon sentiment sur le Catch-impro :

En fait, rien de neuf par rapport à la formule inventée au Québec pour remplir les stades de hockey : deux équipes en maillot sur un ring, un arbitre souverain et le public qui vote en brandissant un carton.

On me parle souvent du Catch-impro comme d’une innovation particulière par rapport au match, voire une libération par rapport à ses contraintes propres. J’ai du mal à voir la différence. Est-ce que j’ai raté quelque chose?

Tags: Brèves

12 responses so far ↓

  • 1 Ouardane // Sep 24, 2010 at 2:07 pm

    Je n’ai jamais pratiqué de catch, mais j’y vois deux différences notables avec le match :
    - c’est moins connu que le match, moins standard, on peut imaginer que les improvisateurs qui s’y lancent ont un peu plus de bouteille que pour les matchs, surtout en considérant le fait qu’ils vont être obligés de jouer, et beaucoup, ce qui pourrait rebuter les débutants.
    - le nombre de joueur maximum sur une scène est… 4 ! Et rien que ça, c’est déjà très libérateur… Parce que dans un match, quand on est plus de 4 sur scènes, à moins d’avoir des improvisateurs chevronnés qui savent se taire, et continuer leur scène dans le silence, très vite, tout le monde crie dans tous les sens.

    Dans le style d’improvisation match : des blagues, et encore des blagues, toujours plus de blagues, le tout en moins de 2 minutes, avec une certaine souplesse de l’arbitre, il y a quand même un petit mieux… non ?

  • 2 Ian // Sep 24, 2010 at 2:30 pm

    Ok, ils ont plus de bouteille (donc sont a priori, meilleurs) et ont plus de temps de jeu (donc moins enclin à accaparer l’attention).

    En admettant que ce soit vrai (j’y reviens), le format du catch n’apporte aucune spécificité nouvelle par rapport au match. Donc si ils ont des conditions peut-être meilleures qu’en match, rien ne les POUSSE à jouer de manière différente (par opposition, par exemple, à une pièce de théâtre improvisée où pour tenir la durée, il vaut mieux être plus théâtral et vraiment jouer l’acceptation). Donc pour moi, il n’y a pas de différence fondamentale. Et étant donné que le catch vient souvent après le match dans le parcours des joueurs, tout pousse à croire qu’ils vont reproduire le même style de jeu.

    Je reviens sur tes arguments.
    1) La bouteille: j’ai malheureusement vu des improvisateurs avec 20 ans d’expérience qui ne m’ont donné AUCUNE envie de jouer avec eux ou d’assister à leurs spectacles. Pour moi, en impro, l’expérience ne veut pas dire grand chose. C’est plus ce que font les gens sur scène qui me parle.
    2) L’espace sur scène et le temps de jeu: oui, ça peut aider, mais si les gens jouent de manière compétitive (comme souvent en match) les improvisateur voudront quand même briller (en particulier en mixte, au détriment de l’adversaire) et iront vers la facilité ou l’agressivité.

    Au final, je ne vois pas de différence et le catch ne résout rien par rapport au match à mon avis. Une vraie solution consisterait plutot à jouer vraiment en LIGUES, c’est à dire avec un nombre restreint d’équipes qui se connaissent et jouent souvent ensemble de manière REGULIERE et FREQUENTE. De cette façon, on diminue la pression sur un match ponctuel (qui est souvent LA SEULE opportunité de monter sur scène dans l’année pour certains joueurs) et les gens qui jouent se connaissent mieux et sont incités à jouer véritablement ensemble.

    Changer de manière superficielle le format ne change rien. Il faut s’intéresser au causes profondes qui font qu’un style de jeu unique s’installe et s’impose… qui relèvent à la fois du format en lui-même et de la manière dont on le pratique et dont on l’approche. Je serais curieux de rencontrer Inedit Théatre et de leur demander pour chacune des modifications apportée par rapport au match “pourquoi vous avez fait cette modification? dans quel but? quel est le sens de cette règle?”

  • 3 Pomalo // Sep 25, 2010 at 10:20 am

    Hum…

    Je crois que tu es un peu trop partial dans ta réponse (si je peux me permettre).

    Tu pars du postulat que le style de jeu en match est mauvais et que le match est fondamentalement nuisible.

    Je pense que si le match n’existait pas, il manquerait à l’impro. On aurait que des scènes longues, pas forcément centrée autour de l’humour.

    Le match a des qualités que le public recherche : scènes courtes, qui demandent beaucoup d’énergie, l’histoire au second plan, beaucoup de comédie… C’est aussi une attente. Après, il y a effectivement la dérive du match qui tend à rendre les joueurs individualistes et cassants sur scène.

    Pour reprendre sur mon raisonnement du coup, je pense que le catch est une bonne évolution du match, pas parce que ça changerai le style, mais parce qu’on y réunirait des conditions qui amélioreraient la qualité des scènes.

    Certes, il n’élimine pas le défaut intrinsèque aux scènes type match, mais il y a quand même quelques progrès.

    Bref, je pense que le public serait triste de ne plus pouvoir assister à ce type de scènes.

    En revanche, il y a un format de match qui te plairait peut être, (en tout cas qui moi m’enthousiasme beaucoup), c’est un match ou chaque équipe a une mi-temps. 45 Minutes pendant lesquelles l’équipe fait ce qu’elle veut ! Le public vote à la fin.

    Je pense que ça fonctionne bien sur des rencontres récurrentes entre les deux équipes ou dans le cadre d’un tournoi, et que si on perd l’aspect “jouer avec des inconnus”, on gagne sur le travail du format, car j’imagine que les équipes rivaliseraient d’inventivité pour créer un format original…

  • 4 Ian // Sep 25, 2010 at 11:03 am

    Bien sur que je suis partial! Mon point de vue est exprimé assez clairement sur le format du match d’impro. Après des années à avoir vu des matchs, je demande encore à en voir un qui me donne envie de monter sur scène ou de revenir.

    Le type d’improvisation courte et compétitive est effectivement un élément important de l’éventail de formats en impro. Ca existe à peu près partout et oui, ça répond à une demande du public. Bon, pour être précis, ça répond surtout initialement à un besoin des joueurs (donner un cadre à l’improvisation) qui a ensuite connu un succès auprès du public.

    Maintenant, c’est générateur d’un certain nombre de comportement que j’ai déjà maintes fois précisé ici:
    http://improviser.fr/blog/2007/11/06/limpro-a-la-francaise-bataille-pour-le-pouvoir-jeux-de-mots-cabotinages-sexuels-et-gags-hommage-aux-quebecois/
    et ici:
    http://lecaucus.wordpress.com/2008/06/13/il-y-a-quelque-chose-qui-cloche-dans-le-match-dimpro/

    Entendons nous bien: je ne veux pas voir disparaitre les scènes courtes où le comique a une place prépondérante. Je veux éliminer le comportement des joueurs qui produisent ce genre de scènes en méprisant leurs partenaires quand ils se réfugient dans l’agressivité (parler plus fort que tout le monde, être violent sur scène, aucune écoute) et en insultant l’intelligence du public lorsqu’ils vont dans la facilité (grosses blagues de cul, clichés éculés, etc…).

    La catch peut apporter des améliorations, mais elles sont marginales.

    Par exemple, l’idée même que je vais improviser avec quelqu’un avec qui je n’improvise jamais, dans un format compétitif, devant du public, qui paye pour ça, me parait difficilement soutenable. Comment de belles scènes peuvent ressortir de ça? C’est comme si le principe même de s’entrainer en troupe pouvait être jeté à la fenêtre, puisque le jour où je monte en mixte, je dois tout réapprendre avec l’autre en plus dans un contexte de forte pression. J’exagère, certes, mais c’est pour faire comprendre mon argument. Dans l’absolu, je ne suis pas contre une “rencontre” entre des joueurs qui ne se connaissent pas et ne jouent pas habituellement ensemble, mais ça doit rester quelque chose d’exceptionnel et non la norme. Ca doit aussi être bien préparé.

    Je pense au TheaterSports. C’est un format compétitif, qui produit des scènes courtes et comiques. Cependant, l’aspect “mixte” n’existe pas. Il n’y pas d’arbitre qui intervient dans les scènes, pas de fautes qui enferment. Il y a des juges qui notent. Il n’y a pas de catégorie, juste des challenge (c’est à dire un défi formulé de manière totalement libre, par exemple: “Je vous défie de faire la plus belle scène d’amour!”, “Je vous défie de faire la meilleure scène pendant le temps que je garde ma tête dans ce sceau rempli d’eau!” => l’idée est que “anything can happen”, qu’il s’agit d’impro et donc qu’il faut prendre des risques dans les scènes qu’on propose au public). C’est un format qui permet beaucoup plus de liberté que le match et qui donc permet de proposer un style d’impro très différent (il y a des scènes intelligentes, mais surtout, les gens ne se marchent pas les uns sur les autres), tout en gardant l’approche rapide et comique des formats compétitifs.

    Après, je suis bien conscient qu’il y a un bon nombre d’équipe qui jouent au TheaterSports de manière cabotine, ou sans prendre aucun risque. Oui, le format ne fait pas tout!

    Mais si on tombe d’accord sur un diagnostic, et je sais que le mien n’est pas partagé mais dans la volonté initiale du catch, il me semble qu’il y avait le souhait de se détacher de certaines pratiques du match, il faut vraiment que les modifications apportées permettent de modifier les comportements qu’on veut modifier. Et pour moi, les changements apportés au catch, quoique positifs je suis d’accord avec toi, ne modifient pas l’essentiel qui est pour moi:

    1) Un cadre très strict (règles, fautes, thèmes, catégories, durées des scènes) laissant peu de place à la prise de risque et à la liberté sur scène;

    2) Le postulat que je peux monter sur scène avec un inconnu et improviser avec lui d’une belle façon dans un cadre de compétition exacerbée.

    Pour le point 2), je ne dis pas que c’est impossible, je dis que ça ne va pas de soi et que donc il faut le prendre en compte, soit en modifiant le format (par exemple, sur une scène donnée, tous les joueurs obtiennent le même nombre de points, comme sur le Micetro, ce qui évite qu’un joueur tire la couverture à lui et pousse à jouer collectivement) soit en le préparant bien au préalable (répétitions communes inter-troupes avant le spectacle).

    Et concernant le 2) toujours, je suis bien conscient que le public raffole des “sales coups” que peuvent se faire des joueurs sur scène. Je ne veux pas qu’ils disparaissent (moi même, j’adore ça) mais juste que ça soit fait en confiance entre les comédiens.

    Pour finir, le format “45 minutes chacun et le public vote” est un format dont j’ai déjà entendu parlé et que j’aimerais beaucoup mettre en place. Chaque troupe a alors l’occasion de présenter “son style” au public qui vote en conscience (et qui n’est pas pollué par la question: “qui a le plus contribué à l’impro X” ce qui revient souvent à voter pour ceux qui ont le plus monopolisé la scène en mixte). C’est ce qu’ils font par exemple ici: http://www.catch23improv.com/ (trois troupes se présentent, deux sont éliminées, la gagnante revient la semaine suivante face à deux nouvelles troupes). C’est génial car de nombreuses équipes se forment ponctuellement (avec des noms toujours hilarants!) autour de deux ou trois joueurs de troupes différentes puisque les représentations ont lieu chaque semaine et qu’il y a un taux d’élimination élevé. Ca permet de fédérer plusieurs troupes d’une même ville. Ca vous dit d’essayer?

  • 5 Ouardane // Sep 25, 2010 at 12:06 pm

    Je suis globalement d’accord avec toi, cependant, j’ai un point de vue très différent sur deux points :

    - les fautes (pas seulement dans ta réponse, mais au travers de plusieurs posts), tu sembles en avoir une sainte horreur. Moi si je ne devais garder qu’une seule chose dans le match, ce serait les fautes !

    Pas pour respecter les règles, mais pour les enfreindre ! A l’époque où on faisait des matchs, ça devenait un vrai jeu stimulant de trouver comment prendre une faute tout en servant l’impro. Je me rappelle de cette scène dont le thème était “les absents ont toujours tort” et où on est pas montés. L’équipe en face n’a pas trop compris, mais ça aurait put donner un bon début de scène ! Sortir de scène pour aller jouer dans le public, utiliser des accessoires, sortir du cadre et des contraintes si l’histoire le demande (guérison d’un handicap attribué, etc…). Je trouve que les fautes sont justement là pour être pratiquées, et qu’elles attirent l’attention sur le fait qu’un improvisateur fait d’abord ce qu’il veut !

    Ensuite, le fait de jouer avec des inconnus et de faire deux caucus reste quand même une garantie pour le public que c’est bien improvisé. Je dis pour le public, mais également pour les improvisateurs, car lorsqu’on élimine les défauts des débutants qui se réfugient dans les clichés, il y a une créativité supplémentaire. Lorsqu’on joue beaucoup avec les même gens, je trouve que ça rend les scènes de meilleur qualité. On se comprend en un demi regard, on sait ce que l’autre veut nous faire faire, on comprend vers où il nous amène… Mais en même temps, on est moins surpris que lorsque l’on joue avec un inconnu.

    Ce sont deux aspects que je trouve plutôt positifs, même s’ils viennent avec un lot de désagréments.

    C’est un peu étrange pour moi de défendre le match, parce que, malgré tout, j’aime quand même sacrément pas ça ! Mais dans le style d’impro qu’on tente de développer, ce sont des points que j’aimerai garder :
    - repousser les limites du cadre (ce qui en match revient à faire une faute). Et c’est bien plus compliqué dans un spectacle. On peut briser le cadre en sortant de scène, en interagissant avec le public, mais ça reste assez inexploré.
    - retrouver de la pure créativité en apportant des éléments complètement extérieurs à une troupe qui risque de s’inscrire dans des schémas. Ré-instiller une graine d’inconnu et d’inattendu total qui en match vient du fait de jouer avec des inconnus.

    Pour le 45 minutes chacun, il faut que j’en parle aux autres, mais je pense qu’on est chaud pataaaaaaates !

  • 6 Ian // Sep 25, 2010 at 12:26 pm

    Pour les fautes: j’ai l’impression que tu dis: “Je suis content d’avoir des fautes car ça me permet de briser les règles.” Je ne peux pas ne pas être d’accord avec toi. J’adore le mischief, j’adore jouer avec les règles, j’adore rajouter un nouveau niveau de lecture au spectacle (personnage vs. personnage, joueur vs. personnage, joueur vs. joueur, joueur vs. règles, personnage vs. règles). Et sans règles, on ne peut pas briser les règles. Voir par exemple ici: http://lecaucus.wordpress.com/2008/09/28/jouer-avec-les-regles/

    Mais on ne peut pas justifier que le système est bon parce que dans 5% des cas il produit des choses intéressantes. Les règles et les fautes ont formaté toute une génération de joueurs et continuent à le faire: par exemple, la faute de “rudesse” pousse les improvisateurs à ne rien définir pendant la première minute de l’impro. Et ça, on le retrouve dans 95% des scènes!

    J’ai bien noté ta frustration vis-à-vis du match. C’est quelque chose de plus en plus partagé par les improvisateurs que je rencontre. Pourtant, très rares sont ceux capables de dire: “le format lui-même est mauvais” et de s’en détacher. Il y a un attachement émotionnel vis à vis de ce format qui a bercé une génération d’improvisateurs. Personne ne veut tuer son père (ou sa mère): http://lecaucus.wordpress.com/2010/03/29/couper-le-cordon/

    Et le match reste une institution en France. C’est bien normal alors qu’on ne veuille pas prendre position car le risque est de se priver de relations possibles avec d’autres troupes pour qui le match reste le seul moyen de nouer des liens.

    Concernant le fait de “prouver que c’est improvisé”, c’est un débat sans fin. Ma position est claire: je me fiche d’avoir à prouver quoi que ce soit au public. S’il vient me voir sur scène, improvisé ou pas, je veux lui donner de la qualité et qu’il en ait pour son argent. Il y a toujours des gens qui même si on leur explique que c’est improvisé, n’y croient pas. Par contre, pour l’improvisateur, prouver que c’est improvisé est un moyen de se sécuriser et de se dédouaner de la responsabilité s’ils font de mauvaises scènes. Et ça, je n’aime pas trop. Donc prouver que c’est improviser pourquoi pas, mais c’est vraiment un élément marginal. Alors que de nombreuses troupes en font un élément CENTRAL de leur communication avant et pendant le spectacle.

    Enfin, sur le fait d’inviter des gens avec qui on ne joue pas habituellement pour repousser ses limites: je suis d’accord c’est un excellent moyen. Mais c’est souvent le seul moyen que les troupes utilisent. J’ai souvent entendu des improvisateurs dire: “C’est seulement en mixte qu’on improviser vraiment.” Mais qu’est-ce que c’est triste d’entendre ça! Ca veut dire que le reste du temps, ils ne prennent pas de risques. Pour moi, une troupe doit être capable de se mettre en danger elle-même, elle doit être capable collectivement de sentir quand elle entre dans une routine et d’aller vers la prise de risque: que ce soit au niveau d’une scène (lui faire prendre une direction inattendue), au niveau d’un spectacle (offrir de la variété dans les scènes présentées) ou au niveau d’une saison (explorer de nouvelles pistes de travail, changer l’approche d’un spectacle, inviter des gens). Donc je ne suis pas contre jouer avec des inconnus, mais ça ne doit pas être le seul moyen de prendre des risques.

  • 7 Ian // Sep 25, 2010 at 12:36 pm

    Mais en fait, je crois qu’on est assez d’accord.

  • 8 Ouardane // Sep 25, 2010 at 12:47 pm

    C’est vrai, au fin fond de moi même, je ne pense pas que le format match d’impro soit mauvais. Je pense qu’il est mal compris et surtout très mal pratiqué.

    La plus part des gens pensent que l’improvisation commence quand l’arbitre a donné la catégorie et siffle. Je pense qu’il faut considérer le spectacle dans sa globalité. Les règles d’un match d’impro sont futiles, ainsi que les points marqués.

    Si l’improvisation était jouée comme au catch (le truc où les gens se tapent dessus, pas le catch d’impro), c’est à dire un affrontement simulé de manière à produire un spectacle divertissant, on éliminerait sans doute l’envie des joueurs de briller individuellement par envie de “gagner” (mot qui n’a absolument aucune signification en match). De la même manière, prendre une faute est un moment important du spectacle, le public aime ça.

    Le cadre du match (fautes, règles, temps, thèmes etc.) ne devrait être qu’une illusion à destination du public.

    Si on prend le match au pied de la lettre, et qu’on le respecte, alors oui, le format est mauvais.

    Si on l’accepte comme un spectacle dans son tout avec pour seul but de divertir le public, je pense qu’il reste un format à la fois riche et porteur d’histoire et de tradition !

  • 9 Ian // Sep 25, 2010 at 12:50 pm

    I can agree with that!

  • 10 Ouardane // Sep 25, 2010 at 12:52 pm

    (j’ai lu seulement après le reste de ton post sur le mischief… Je suis confus de voir qu’on ait des positions très similaires)

  • 11 META » Blog Archive » Le cancer de l’impro (en match) // Sep 25, 2010 at 1:47 pm

    […] à une discussion autour du match d’impro sur le blog de Ian de chez Eux, j’ai identifié un autre cancer de l’impro… Un élément nuisible […]

  • 12 Le cancer de l'impro (en match) | Spontanement // Jan 17, 2011 at 4:51 pm

    […] à une discussion autour du match d’impro sur le blog de Ian de chez Eux, j’ai identifié un autre cancer de l’impro… Un élément nuisible […]

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